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Juste un trait

Publié le par Claire Briet

Juste un trait

Bonsoir à vous, lecteurs et écrivains !

Je viens vers vous aujourd'hui avec une présentation bien atypique ( et j'insiste sur ce mot, vous verrez pourquoi ! ).

Connaissez-vous la romance ? Le premier qui dit « non » a de sérieux soucis à se faire. Sérieusement, qui n'a pas lu Cinquante nuances de Grey ou vu Titanic  et Nos étoiles contraires ? (Hum... moi ! )

Dans un précédent article ( sur un de mes romans intitulé « La sixième femme » ), je vous avais parlés d'une plateforme appelée Fyctia. Je m'étais convaincue de ne pas y retourner pour des raisons de droits d'auteurs, quand un jour est tombé un concours qui m'a franchement attirée. Rien de sorcier dans le principe, il s'agissait d'écrire une New Romance sur le thème (N)ever.

Pourquoi j'ai changé d'avis ? Parce que faisant partie intégrante d'un groupe facebook associé à la plateforme, je voyais défiler des résumés à la pelle, assortis de jolies couvertures. Et mon dieu, que ça m'énervait... « Tu aurais pu te désinscrire du groupe ! », me murmurez-vous. Oui j'aurais pu. Mais ce qui m'ennuyait n'était pas tant la profusion de publications que leur contenu.

Attention, je vais faire là une généralité qui ne touche pas tout et tout le monde ! C'est à prendre au sens large et surtout à ne pas recevoir personnellement ( pour les participants qui me lisent ).

En toute honnêteté, j'avais le sentiment de lire 36 fois la même chose. « Il est torturé, elle est malheureuse, ils vont se rencontrer ( ou l'inverse, mais l'idée reste la même ). Ils sont faits l'un pour l'autre, mais vont-ils pouvoir surmonter leurs différences ? ». Associez à cela une couverture où deux tourtereaux s'enlacent ( quand ce n'est pas plus... physique ), ou qui se séparent... Bon, autant vous dire que j'en avais raz la casquette... ( Encore une fois, je tiens à préciser qu'il y avait beaucoup de bons résumés, très tentants ! Je me focalise uniquement sur le négatif pour justifier la suite. Je suis mauvaise langue ! )

Mon imagination n'a fait qu'un tour. Un soir dans mon lit, voilà mon cerveau qui s'emballe. « Qu'est-ce que j'aurais fait à leur place ? », « Est-ce que la romance est toujours aussi... banale ? ». Évidemment, non. Je caricature. Je me suis dit que tout était possible, et mon défi s'est aussitôt installé bien profondément dans le crâne qui me sert de foyer à histoires. « Qu'est-ce que j'aimerais lire, moi ? »

Le verdict est tombé : je veux lire quelque chose qui, non-comptant d'être une histoire d'amour, s'engage dans une cause ou nous fait découvrir un autre monde ( d'où le succès des trois œuvres précédemment citées d'ailleurs ! ). « Et quel monde je veux faire découvrir ? ».

C'est là que le pari est serré. J'ai choisi un univers que je ne connaissais pas moi-même : l'autisme. Le syndrome d'Asperger pour être plus exacte. Et idiote comme je suis, j'ai cédé à la tentation ( pourtant j'avais et j'ai toujours beaucoup de travail qui m'attend ! ). Le lendemain, je soumettais mon résumé et ma couverture à la communauté Fyctia. « Juste un trait » était en cours d'écriture. Et voilà la spirale infinie qui recommence.

Pour vous donner un avant-goût, voici le pitch :

« Neuro-atypique, insociable, différente, incomprise.... c'est ça être autiste. A part l'art pictural, rien n'a de sens aux yeux de Gaëlle. Pas même les sentiments. Quand elle voit deux coeurs qui s'aiment, ce n'est pour elle que l'accomplissement d'un cycle naturel de procréation. Pas celui d'un acte d'amour. Le meilleur moyen de lui prouver le contraire, c'est encore de dessiner. Un matin, elle retrouve une lettre sur son bureau. Dessus, juste un trait. »

Si vous souhaitez le lire, suivez ce lien : http://www.fyctia.com/chapters/84008 ( se créer un compte est gratuit, n'hésitez pas à liker et partager si ça vous plait, ça n'engage à rien ;) )

Aujourd'hui, ce roman est fini. Il a été très bien reçu dans le concours, j'attends désormais la date-butoir pour en savoir plus !

Bonne lecture !

Claire

 

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